Cette année, les factures d’électricité des entreprises ont été multipliées par 3, par 4, par 10 ! Une facture de 6000€/mois pour une boulangerie ou un pressing, ou 5 millions pour une industrie : c’est la faillite garantie.
Une étude estime que 117 000 emplois sont menacés dans l’industrie en France à cause de la hausse des prix de l’énergie.
Mais tout le monde n’est pas perdant : Total Energies et ENGIE ont augmenté de 40 % leurs profits !
Cette crise de l’énergie est parfaitement évitable: l’électricité en France est produite à 80 % par EDF – détenue par l’Etat. Des entreprises qui n’en produisent pas l’achètent 48 € à EDF pour la revendre 1 000 € le MWh !
Alors que l’Espagne a réussi à s’extraire du marché européen devenu fou, le Gouvernement sacrifie les PME pour les profits des grands groupes !
Si les prix ont chuté cet été, ils sont annoncés élevés pour cet hiver. Nous ne sommes pas à l’abri que la crise recommence, et les TPE et PME ne peuvent pas être soumises à la roulette russe des prix qui les oblige à licencier et les empêche d’investir !
Retourner aux tarifs réglementés de l’électricité (TRVe) aurait pour effet de garantir des tarifs maximum de 160€/MWh – que l’on pourrait baisser encore jusqu’au coût de production : 60€/MWh.
L’ensemble des député·e·s d’opposition de l’Assemblée nationale ont voté pour la deuxième fois le retour au tarif réglementé de l’électricité pour les TPE et les PME (grâce à une PPL visant à protéger le groupe Électricité de France d’un démembrement).
Si la loi est votée conforme au Sénat, c’est-à-dire dans sa version issue de l’Assemblée nationale, elle sera définitivement adoptée.
Seulement, elle n’est toujours pas inscrite à l’ordre du jour par les sénateurs. Il y a pourtant deux possibilités : nous ne pouvons attendre plus longtemps, des milliers d’entreprises sont en danger et une centaine de milliers d’emplois avec elles.
Interpellons les sénateurs Socialistes et Les Républicains pour leur demander d’inscrire rapidement la loi à l’ordre du jour ainsi qu’un vote positif ! Sortons de ce cauchemar !
Remplissez le formulaire pour interpeller votre sénateur ou sénatrice. Les informations ne serviront qu’à rédiger l’e-mail qui lui sera envoyé.